"En 1792, c'est la création du New York Stock Exchange (NYSE) qu'on appelle aussi "Wall Street", nom d'une rue de N.Y. la première place financière du monde aujourd'hui.*
Un conglomérat d’intérêts financiers opérant depuis la City de Londres et Wall Street domine aujourd’hui le monde. Londres est la vraie capitale mondiale du pouvoir financier, puisque Wall Street n’est qu’une émanation de Londres.
1/ Le pouvoir de Wall street

"Les banques de Wall Street (elles sont 13) représentent la nouvelle oligarchie américaine - un groupe qui accroît son pouvoir politique grâce à son pouvoir économique et qui utilise ensuite ce pouvoir politique pour son propre profit." Simon Johnson et James Kwak
2/ La foi Glass-Steagall
la loi « Glass-Steagall »
votée à la suite de la
crise de 1929 sous Franklin Delano Roosevelt exigeait une séparation
entre les activités commerciales et spéculatives des banques et
limitait leur
étendue géographique.
À partir des années 1980, les règles limitant les activités des banques ont commencé à tomber. La part des profits des entreprises attribuables au secteur financier a crû fortement entre le début des années 1980 et les années 2000.
La finance a pu accroître son
pouvoir politique en finançant les campagnes et en embauchant des
lobbyistes, et elle a pu attirer une part croissante de diplômés des
grandes universités, séduits par les perspectives de salaires et de
bonus élevés Par ailleurs, les anciens de Wall Street se sont retrouvés
progressivement aux commandes à Washington.
L’annulation officielle de la
loi Glass-Steagal en 1999, était indispensable pour valider la fusion
de
Citicorp avec Travelers en 1998. Cette annulation a été notamment
défendue par
Robert Rubin, qui plus tard est devenu membre du directoire de
Citigroup, ainsi. que par Phil Gramm, qui est ensuite entré chez UBS.
S’étant libérées des
contraintes réglementaires, les nouvelles méga-banques ont pu grandir
librement, et elles ont financé leur croissance en s’endettant. Cette
stratégie leur a permis d’accroitre leur levier, c’est à dire
d’augmenter les rendements du capital de leurs actionnaires. Quand la
crise arrivera en 2007-2008, la proximité des banques avec le pouvoir
politique, celui de Bush et celui d'Obama, leur permettra de recevoir
des milliards d'aide avec un chèque en blanc, sans contrepartie.
Alors que l’État américain s’est désengagé du capital de Citigroup, qu’il avait sauvée de la faillite en novembre 2008 [19], et que Barack Obama a récemment choisi pour directeur de cabinet un ancien directeur de la banque JP Morgan, les perspectives d’un changement radical en matière de régulation financière et d’une gouvernance moins favorable aux grandes banques semblent s’être définitivement éloignées. Quand la crise arrivera en 2007-2008, la proximité des banques avec le pouvoir politique, celui de Bush et celui d'Obama, leur permettra de recevoir des milliards d'aide avec un chèque en blanc, sans contrepartie