« Quand l’argent d’un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. » Napoléon Bonaparte
Nous avons choisi l'indépendance. Il s'agit que, sans renier notre amitié américaine, nous nous comportions en Européens que nous sommes. Chaque nation doit être responsable d'elle-même. De là, notre réprobation devant la guerre qui s'étend en Asie de jour en jour (...), le concours que nous apportons au développement de bon nombre d'Etats africains, les rapports que nous nouons avec la Chine (...). Bref, il y a maintenant une politique de la France, et elle se fait à Paris. Au point de vue de la sécurité, notre indépendance exige, à l'ère atomique où nous sommes, que nous ayons les moyens voulus par dissuader, nous-mêmes, un éventuel agresseur ".Charles de Gaulle, discours radiotélévisé du 27 avril 1965
1/ Qui gouverne
réellement la France ?
"Je
n'ai pas le
pouvoir, la
France, comme le reste du monde est assujettie à une dictature
financière qui gère tout"
Franois Mitterrand
"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort...apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde... C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort !"F.Mitterrand avant de mourir
Qui gouverne réellement la France ? explications de F Asselineau
Qui gouverne réellement la France ?VIDEO POLI 14
2/ La france sous la dictature des
banquiers
La
Banque de France
appartenait depuis la réforme Napoléonienne à des actionnaires privés
(30000 à 40000) dont les 200 plus importants étaients dépositaires du
pouvoir , à travers l'assemblée générale : banquiers,
industriels, négociants.....On y trouvait les grandes dynasties qui ont
traversé le temps : les Rothschild, Schneifer, Schlumberger, Wendel,
Louis Dreyfus.....
En
1924 La gauche au pouvoir (Hédouard Hériot) dénonce l'hostilité des
financiers (le patronat et la Banque de France alors privée) à son
impôt sur le capital. Elle subit un chantage lors de l'octroi de prêts
bancaires.
En
1934 Daladier dénonce les "200 familles" clients les plus riches de la
banque de France. En 1936 une réforme limite le pouvoir des "200
familles" au sein de la banque.
Après
la guerre dès
1945 (loi
du 2 decembre) l'Etat a pris en main l'ensemble du crédit. L'Etat met
fin à la dictature de la Banque de France, il la
nationalise ainsi que les 4 grandes banques de dépôts :
Crédit Lyonnais, Société Générale, Banque nationale pour le commerce et
l'industrie, Comptoir d'escompte de Paris. Le gouvernement a établit
une cloison étanche entre les banques de dépôts, qui doivent
privilégier les emplois liquides et ne pas prendre de risques, et les
banques d'affaires, qui ont évité la nationalisation et peuvent
investir et spéculer Ceci a duré jusqu'au début des années 1980.
Dès
1982 sous
Mitterrand,
l'Etat nationalise toutes les banques (environ 36) sauf les banques
mutualistes (Banque populaires, Crédits mutuel, Crédit Agroicole). Mais
des vagues de privatisation reprennent dès
1986 et en 1993 avec les gouvernements de droite puis continuent en
1997 avec la gauche issue des législatives.
Aujourd'hui
il n'existe
en
france comme banques publiques que : la banque Postale, la Caisse des
dépôts et consignations (CDC) et les Crédits municipaux.
Il
faut savoir que de
nombreux
ministres de la république et députés sont membres directeurs du
Conseil d'Administration de banques françaises (privées)