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 la concentration des richesses économiques


La mondialisation et le « libéralisme » sont censés apporter la prospérité à tous hors avec la mondialisation, les pauvres n'ont jamais été aussi pauvres et les riches aussi riches.


« Notre planète finie ne peut pas soutenir un système économique basé sur la croissance infinie. Pourtant, le principe de la mondialisation est qu’il faudrait encourager encore plus de monde à adhérer à ce système destructeur. » (Nicholas GeorgescuRoegen)


Plutôt que de développement, il est temps, enfin, de parler de SOLIDARITE DURABLE, d’économie durable


1/ Le capital industriel : les multinationales

Dans les 100 plus grandes puissances mondiales il y a 49 Etats et 51 multinationales.  Elles sont hors de contrôle des pouvoirs politiques, tellement leur puissance financière est grande. Le problème est donc la taille, la puissance et les moyens que ces entreprises ont acquis grâce à leur gigantisme, avec pour conséquence un pouvoir souterrain absolu, totalement antidémocratique. Elles ne sont plus des machines à faire vivre, mais des machines à sous.


Les entreprises multinationales sont les acteurs majeurs de la mondialisation économique. Dans les années 1970, le nombre de sociétés multinationales n’excédait pas plusieurs centaines. Depuis les années 1980, elles se sont multipliées et aujourd’hui leur nombre dépasse les 40 000. Les mégafusions et alliances planétaires deviennent les stratégies privilégiées par les firmes multinationales afin de s’adapter à une concurrence qui n’est plus nationale, ni continentale, mais qui s’exerce à l’échelle de la planète

SOURCE


ECO25_l economie mondiale



2/ 737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales


Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde.


Résultat : 80 % de la valeur de l’ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d’assurances ou des grands groupes industriels.

Le monopole de la possession du capital ne s’arrête pas là. « Par un réseau complexe de prises de participation », 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes entre elles, possèdent 40 % de la valeur économique et financière de toutes les multinationales du monde entier.


Enfin, au sein de ce groupe de 147 multinationales, 50 grands détenteurs de capital forment ce que les auteurs appellent une « super entité ».


On y retrouve principalement des banques : la britannique Barclays en tête, ainsi que les « stars » de Wall Street (JP Morgan, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley…). Mais aussi des assureurs et des groupes bancaires français : Axa, Natixis, Société générale, le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne ou BNP-Paribas. Les principaux clients des hedge fund et autres portefeuilles de placements gérés par ces institutions sont donc, mécaniquement, les maîtres du monde

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