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"la City de Londres est la première place financière internationale et le pouvoir de la Grande-Bretagne dérive entièrement de cette puissance financière" Arnaud Montebourg (député socialiste françcais)


Avec ses 375 milliards d’euros, la City est la place financière la plus importante du monde, suivie de très près par New York (360 milliards d’euros).


Un conglomérat d’intérêts financiers opérant depuis la City de Londres et Wall Street domine aujourd’hui le monde. Londres est la vraie capitale mondiale du pouvoir financier, puisque Wall Street n’est qu’une émanation de Londres.


Il existe 3 cités-Etats – souveraines, ayant leurs propres lois et système de gouvernance – qui dirigeraient le monde à savoir la ‘City de Londres’ (Finance), ‘Washington DC’ (Militaire) et L’État de la ‘Cité du Vatican’ (Religion).

1/ la city de Londres : "un état dans l'état"


Appelée quelques fois le « mile carré » en raison de sa superficie de 2,8 kilomètres carrés. Comme le Vatican à Rome, c'est un état indépendant regroupant environ 4000 personnes ett administrée par la « Corporation of London », dont les pouvoirs sont assez étendus. C'est un univers clos qui possède sa propre police.


Dans ce grand quartier d'affaires européen se trouvent réunis les sièges sociaux de grandes institutions britanniques: les banques étrangères(environ 200) dominées par ces temples de la finance que sont le Royal Exchange et la Bank of England. Banque d'Angleterre (gouvernée par les Rothschilds),  la Lloyd's de Londres, la Bourse de Londres ou London Stock Exchange , les compagnies d'assurance et les grandes entreprises multinationales

Ici il y a aussi Fleet Street, le centre du monde des journaux et des publications.


Le maire, nommé pour un an, est le monarque à la Cité.La city n'est ni soumise à la reine (qui est son sujet), ni au parlement.




L'argent sale de la City


2/ la city : un des plus importants paradis fiscaux

Documentaire - City de Londres, la finance en eaux troubles - FranceTV -


"La City contrôle l'Angleterre" Mais qui contrôle la City?
A Londres, la première place financière du monde a assis son leadership sur un système «offshore», qui favorise l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent.

Plus de la moitié des fonds internationaux transitent par la City, à Londres, et près de 80% des actifs des «hedge funds» européens y sont brassés. Ce leadership, la City le tient de son savoir-faire et de sa réputation.

Avec la bénédiction de Westminster, la place financière a essaimé ses ramifications à travers le monde en créant des satellites offshore, qui pratiquent souverainement le secret bancaire et la soustraction d’impôts. Gibraltar, les îles Vierges, les îles Caïmans, les Bermudes, les îles Anglo-Normandes : près de la moitié des paradis fiscaux du monde battent pavillon britannique. A Londres, un bataillon de banquiers, fiscalistes et juristes s’affairent pour construire des montages via ces territoires plus avantageux fiscalement et moins contraignants juridiquement.


FIN150_documentaire City de londres la finance


3/ la city moins réglementée que Wall Street


Cela tient à la tradition du laissez-faire britannique, mais aussi au fait que ce n’est que depuis la crise de Lehman Brothers que la règlementation financière est entre les mains de l’Etat : jusqu'à ce moment-la, la City était autorégulée par la Financial Services Authority. L’échec du modele d’autorégulation a eu raison de ce modèle.


Ce qui est incontestable, c’est que dans ce contexte, la City a été plus loin que Wall Street dans les abus en tous genres des financiers. On demandait des opinions légales à des cabinets juridiques britanniques parce que leurs confrères new-yorkais refusaient de la donner. Cela permettait de localiser des opérations à Londres qui n’étaient possibles nulle part ailleurs. Dans chacun de ces cas, ce sont des transactions proches de la fraude qui étaient approuvées, notamment l’occultation des dettes de Lehman Brothers.


Le cas le plus flagrant est celui d’AIG : c’est à Londres que les fameux Credit Default Swaps (CDS) qui garantissaient des crédits ont fait exploser l’assureur américain. Le Gouvernement des Etats-Unis a du injecter 130 milliards de dollars pour éviter une faillite aux répercussions insupportables pour des millions d’assurés américains. Cette intervention a suivi de 24 heures la faillite de Lehman Brothers dont le Trésor américain a permis la faillite. C’est aussi à Londres que l’absence de règlementation adéquate a forcé un gel des avoirs des hedge funds de Lehman Brothers pendant deux ans.

SOURCE


François Hollande tente de rassurer le Royaume-Uni et la City de Londres…


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