le système HAARP basé en alaska : le climat sous contrôle ?
Depuis 1995, l’arme climatique
des Etats-Unis en est au stade opérationnel.
Les initiales HAARP signifient
en anglais « High-frequency Active Auroral Research » (recherches dans
le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales.)
HAARP a été présenté à
l'opinion publique en tant que programme de recherche scientifique et
universitaire. Toutefois, des documents militaires américains laissent
entendre que le programme a pour principal objectif « d'exploiter
l'ionosphère aux fins du ministère de la Défense.
La base de Gakona en Alaska,
connue sous le nom de "projet HAARP", est officiellement consacrée à
"l’étude" de la ionosphère. Mais techniquement, elle pourrait tout
aussi bien être utilisée de façon opérationnelle. Cette base comporte
un réseau de 180 antennes très spéciales qui sont notamment capables de
générer une onde stationnaire géante autour de la planète. Avec ses 1,7
gigawatts, HAARP est actuellement l’émetteur le plus puissant de la
planète. Les Etats-Unis prévoient d’augmenter encore cette puissance,
pour atteindre les 3,6 gigawatts.
Le programme HAARP– dirigé
conjointement par l'Aviation et la Marine américaines s'inscrit dans
une nouvelle génération d'armement perfectionné sous l'égide de
l'Initiative de défense stratégique (IDS) des États-Unis. Exploité par
la Direction du laboratoire de recherche de l'Aviation sur les
véhicules spatiaux, le programme constitue un système de puissantes
antennes capable de créer « des modifications locales contrôlées de
l'ionosphère
En utilisant des hautes
fréquences combinées avec les propriétés réfléchissantes de la
ionosphère, HAARP serait capable de réchauffer localement l’athmosphère
à la manière d’un four à micro-ondes.
En augmentant le
contraste thermique entre les masses d’air à proximité d’une tempête,
il est possible de transformer celle-ci en ouragan ou en mini-cyclone.
HAARP serait également capable d’orienter et de manipuler un jet
stream, en le faisant onduler et descendre vers les basses couches de
l’athmosphère. [...] SOURCE
Par Jean Marc Roeder VIDEO ARM7
VIDEO ARM8
Les Américains sont-ils en train de mettre au point un vaste système d’armement capable de :
-scanner les entrailles de la terre à la recherche de bases secrètes, - d’interrompre toute forme de communication hertzienne, - d’influencer les comportements humains, - de modifier la météorologie, - de griller les avions dans le ciel comme le ferait un vulgaire four à micro-ondes de votre potage, - de provoquer des tremblements de terre - ou des explosions aussi puissantes qu’une bombe atomique.
On attribue officieusement à HAARP les catastrophes au Vénézuela juste après la première élection de Chavez, ou les dern
Trois
installations HAARP seulement dans le monde
Cette carte circule sur
internet.
Mais attention toutes les
installations qui étudient l'atmosphère ne sont pas semblables à HAARP
et n'en ont pas forcément la puissance. Elles ne peuvent pas toutes
agir comme HAARP le ferait. Certaines de ces stations servent à
communiquer avec les sous-marins.Toutes les installations qui étudient
l'atmosphère ne sont pas semblables à HAARP et n'en ont pas forcément
la puissance.
On peut donc les lister
ensemble si elles concernent l'étude active de l'ionosphère, mais elles
ne peuvent pas toutes agir comme HAARP le ferait.
Actuellement je ne retiens que deux installations vraiment puissantes qui peuvent avoir une action significative. Ce sont l'installation du programme HAARP à gakona et celle d'EISCAT à Tromso en Norvège. éventuellement peut-être aussi le SURA russe si il fonctionne encore, car je sais qu'il peut monter jusqu'à 300 MW ERP dans sa plus haute fréquence (sur internet on lit souvent 190 MW qui est seulement la puissance max entre sa plus basse et sa plus haute fréquence, donc une moyenne), mais c'est une installation un peu archaïque.
l'europe s'inquiète !
La convention ENMOD de 1977
sur l'interdiction
d'utiliser des techniques de modification de
l'environnement à des fins militaires ou toutes
autres fins hostile a été ratifiée en 1979 par les USA et la Belgique
en 1982. Cependant l'Europe s'inquiète en 1999
.
extrait du Rapport du Parlement
Européen 28/01/1999 - (A4-0005/99) :(...)
vu l'audition sur le projet HAARP et les armes non létales convoquée à
Bruxelles, le 5 février 1998, par la sous-commission "sécurité et
désarmement" de la commission des affaires étrangères, de la sécurité
et de la politique de défense,
R. considérant que la recherche militaire porte actuellement sur la manipulation de l'environnement à des fins militaires, et ce en dépit des conventions existantes; c'est le cas, par exemple, du système HAARP basé en Alaska
24. considère que le projet
HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), en raison de
son impact général sur l'environnement, est un problème d'une portée
mondiale et demande que ses implications juridiques, écologiques et
éthiques soient examinées par un organe international indépendant avant
la poursuite des travaux de recherche et la réalisation d'essais;
déplore que le gouvernement des États-Unis ait à maintes reprises
refusé d'envoyer un représentant pour apporter un témoignage sur les
risques que comporte pour l'environnement et la population le projet
HAARP financé actuellement en Alaska, durant l'audition publique ou à
l'occasion d'une réunion subséquente de sa commission compétente;
25. demande à l'organe chargé de l'évaluation des choix scientifiques et techniques (STOA) d'accepter d'examiner les preuves scientifiques et techniques fournies par tous les résultats existants de la recherche sur le programme HAARP aux fins d'évaluer la nature et l'ampleur exactes du danger que HAARP représente pour l'environnement local et mondial et pour la santé publique en général
la manipulation du climat en temps de guerre !
Compte tenu de l'usage dans
des conflits passés ou
présents par
les militaires américains on peut envisager divers scénarios dans
l'avenir.
1. les manipulations qui
impliquent l'utilisation de
techniques de perturbations
massives et à grande échelle, par
exemple la rupture volontaire d'une
digue ou l'incendie d'une forêt;
2. les manipulations qui
impliquent de
petites actions, contrôlées scientifiquement, mais qui peuvent
entraîner des déséquilibres et des perturbations
graves sur une période et un espace
déterminés ; dans cette catégorie, on
peut classer les recherches sur les modifications de régions
déterminées de
l'ionosphère
3. des actions sur
l'ecosystème déjà utilisés lors de
guerres - la pulvérisation de produits chimiques; - la contamination
par des isotopes radioactifs; - la destruction par explosions ou par
des
moyens mécaniques; - les incendies volontaires; - l'introduction
d'espèces étrangères au milieu, des
micro-organismes par exemple
4. la modification de zones localisées d'ouragans ou d'orage
5. l'utilisation de
l'ionosphère et de l'espace
proche pour le contrôle de l'espace et la domination des communication
6. la génération et la
dissipation de précipitations,
de nuage ou de brouillard
7. Techniques de fog or smoke
generation basées sur
desLasers CW (Continuous Wave) pulsés afin d'interdire les
reconnaissances aériennes ou satellites
de l'ennemi, ou d'empêcher le fonctionnement des armes guidées par IR.
8. Techniques
d'échauffement de l'atmosphère,
notamment
par une injection directe d'énergie, afin de diminuer
le différentiel entre l'air ambiant et une
cible potentielle et ainsi hypothéquer
l'acquisition de cette cible par les systèmes IR PGM (InfraRed
Precision
Guided Munitions
Le sujet est pris au sérieux jusqu'au plus haut
niveau de
l'Etat. Au cours d'une confé-
rence de presse récente, le secrétaire d'Etat à la défense des
Etats-Unis William COHEN a explicitement exprimé sa crainte de voir des
Etats terroristes s'engager dans des actions de terrorisme écologique
impliquant l'altération des climats et les déclenchements à distance de
tremblements de terre ou d'éruptions volcaniques par l'utilisation
d'ondes électromagnétiques.
Le programme HAARP, science ou désastre ?