Des institutions non démocratiques
De nombreuses associations internationales produisent des règlements, directives, normes,.. qui se retrouvent automatiquement traduites dans les législations nationales ou inspirent ces dernières. Ces règles et directives sont élaborées par des techniciens n'ayant aucun mandat pour engager leurs nations. Elles sont donc foncièrement NON-DEMOCRATIQUES.
1/ la BRD
La
2/
la BRI
Ainsi fut créée en 1930 la Banque
des Réglements Internationaux (BRI)
réunissant les gouverneurs des banques centrales du Groupe des 10
(Japon,
Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada, Pays-Bas, Belgique et
Suède,
auxquels s’ajoute la Suisse et trois banques privées américaines, J. P.
Morgan, First National Bank of New York etFirst National Bank of
Chicago (cf. Charte constitutive de la BRI
Entrée en vigueur le 26 février 1930).
Cette institution financière
fût
complétée en 1944 avec les Accords de Bretton Woods par la création du
Fonds Monétaire International(FMI)
et de la Banque Mondiale.
3/
la BM (banque mondiale)
La Banque Mondiale et le Fonds
Monétaire International poussent les pays du Sud à l'endettement.
Les directeurs de la Banque
Mondiale ont quant à eux aussi interrompus les prêts à différents pays,
lorsqu’ils se heurtaient aux intérêts des Etats-Unis (même si
officiellement il s’agissait d’autres motifs) précise Eric Toussaint
la Banque Mondiale a
systématiquement tenté de mettre en échec les régimes considérés comme
des menaces pour les intérêts américains Parmi certains exemples les
plus connus en Afrique, citons la dictature de Mobutu au Zaire, celle
de Idi Amin Dada en Ouganda, d’Habyarimana au Rwanda à partir de 1973,
d’Idris Déby au Tchad (Toussaint, 2006).
Pourquoi
le fossé entre
les pays riches et les pays pauvres se creuse de plus en
plus........C’est là qu’est la formidable arnaque du FMI, car la
majorité de la population croient que le FMI vient en aide aux pays
pauvres, mais, dans les faits, on observe exactement l’inverse …
VIDEO FIN188_le FMI et la bque
mondiale pour les nuls
La Banque mondiale et le Fonds
monétaire international, créés en 1944 par les accords de
Bretton-Woods, ont accordé depuis les années 1960 plus de deux mille
milliards de dollars au titre de l'aide au développement. Pourtant,
force est de constater qu'aujourd'hui tous ces efforts n'ont pas permis
aux nations alliées de tenir leurs promesses.
Dans les années 80, pris au piège de la dette, les gouvernements du tiers-monde se sont vus obligés de rembourser leurs emprunts avec des taux d'intérêts cinq à six fois supérieurs à ceux pratiqués sur les marchés financiers. Les plans d'ajustements structurels imposés par le FMI ont entraîné privatisation des services publics et exportation massive des ressources, avec des conséquences désastreuses pour le développement de ces états...
Et, dans leur sillage, l'installation durable de la corruption et le jeu subtil des réseaux. À partir d'un état des lieux lucide, et grâce à l'analyse d'experts renommés, d'hommes politiques, de responsables des grandes institutions internationales, mais aussi de militants, d'hommes et de femmes sur le terrain, Le salaire de la dette explore les raisons de ces échecs et décrypte les mécanismes en jeu.
LE SALAIRE DE LA DETTE sur Vimeo. FIN205
5/
l'ONU
Depuis la création de l’ONU,
en 1945, les grandes promesses se succèdent, telle que la « santé pour
tous en l’an 2000 », mais elles ne sont quasiment jamais réalisées.
Malgré ses faiblesses, l’ONU est parvenue à de grandes réussites au
service des plus pauvres. Pourtant, l’ONU, du fait de son influence,
est l’objet de tentative de contrôle de la part des Etats dominants et
de leurs transnationales, au sein du conseil de sécurité et de chacune
de ses agences.
6/
l'OMC
L'OMC dicte les lois du marché international dans l'intérêt exclusif des multinationales occidentales. Le mandat de l’OMC est la suppression des obstacles au commerce, donc la libéralisation des échanges commerciaux.
7/
l'OTAN
Le